Amélioration de la santé animale et contrôle des médicaments vétérinaires

Cette composante vise à accroître la protection des troupeaux de petits et grands ruminants contre la peste des petits ruminants (PPR) et la péripneumonie contagieuse bovine (PPCB), deux maladies

animales transfrontalières prioritaires ; ce qui va réduire la morbidité et la mortalité liées aux maladies animales prioritaires, notamment les maladies transfrontalières, pour améliorer les productions animales et la santé publique dans le pays.

 

Elle permettra :

(i) la consolidation des acquis du PRAPS1 afin d'établir des systèmes de santé animale plus robustes dans les pays bénéficiaires, que ce soit en termes de formation, d’équipements et d’infrastructures, (ii) l’amélioration de la couverture vaccinale contre les maladies animales prioritaires notamment la PPR et la PPCB en vue de leur éradication et contrôle, (iii) l'appui au système national de surveillance épidémiologique, et (iv) l’appui au contrôle des médicaments vétérinaires et à la sécurité sanitaire des aliments.

 

La Direction des Services Vétérinaires (DSV) est responsable de la coordination d’ensemble de cette

composante en collaboration avec l’UCP-PRAPS 2. Elle s'appuie sur ses services centraux et au niveau

régional sur les délégations régionales de l’élevage, les établissements publics sous tutelle du Ministère de l’Élevage (ONARDEP, CAIE) et du ministère de l’enseignement (ISET, ENFVA) et sur des opérateurs extérieurs au ministère (OP, OSC, ONG et opérateurs privés). L’implication des organisations de producteurs est considérée comme facteur déterminant pour mener à bien l’ensemble des activités. Le CRSA apporte un appui méthodologique d’ensemble aux six pays du PRAPS-2 à travers son appui à l'URC-CILSS exécuté par l’OIE.

 

 

La  composante 1 comprend trois sous composantes :

☛ SC 1.1 : Renforcement des capacités des services vétérinaires

L’objectif de la sous-composante est de mieux outiller les services vétérinaires régionaux et de renforcer leurs capacités opérationnelles en vue d'assurer leurs fonctions régaliennes notamment, le contrôle efficace des maladies animales infectieuses sur l'étendue du territoire national et plus particulièrement, les maladies transfrontalières et ce en conformité avec les recommandations et

normes internationales de l’OIE.

 

☛ SC 1.2 : Appui à la surveillance et au contrôle harmonisé des maladies prioritaires

L’objectif spécifique de la sous-composante est l'amélioration de la couverture vaccinale contre la

Peste des Petits Ruminants et la PPCB, l'amélioration de la couverture et la sensibilité de la surveillance épidémiologique, de détection rapide des maladies animales surveillées notamment dans les zones de transhumance, la mise à jour des plans de contrôle des maladies prioritaires et le renforcement de la communication à l’attention des éleveurs.

 

La vaccination, et la surveillance épidémiologique concernent l'ensemble du pays avec un accent particulier sur les zones transfrontalières. La zone d’intervention en matière de vaccination/surveillance sera définie et précisée lors de la mise à jour des plans de contrôle/surveillance. Ces plans seront mis à jour avec l’appui d’experts en épidémiologie recrutés au

niveau régional (assistance technique prévue dans les activités de niveau régional en santé animale coordonnées par le CRSA avec l’appui de l’OIE).

 

☛ SC 1.3 : Appui au contrôle des médicaments vétérinaires

L’objectif de la sous-composante est de mettre en place un dispositif efficace de contrôle des médicaments vétérinaires.

Le PRAPS-2 apportera dans ce cadre sa contribution pour la réalisation des activités suivantes :

(i) Appui à la mise en œuvre du plan national stratégique de contrôle des médicaments vétérinaires (PNS - MV) qui est actuellement est en cours d’élaboration ;

(ii) Campagnes régulières de sensibilisation organisées à l’attention des professionnels du médicament vétérinaire (importateurs, producteurs, distributeurs) mais aussi des bénéficiaires dont les pasteurs et agropasteurs ;

(iii) Mise en place d’un système de contrôle incluant la consolidation du corpus règlementaire

opérationnel ;

(iv) Formations d’inspecteurs ;

(v) Renforcement du laboratoire de contrôle des vaccins et de qualité des médicaments

(ressources humaines et équipements) ;

(vi) Mise en œuvre des recommandations du Programme d’action mondial de lutte contre la

résistance antimicrobienne adopté par l’OMS et appuyé par la FAO et l’OIE ;

(vii) Élaboration de plans de surveillance dans les troupeaux et en abattoirs ;

(viii) Sensibilisation des pasteurs et agropasteurs sur le bon usage des antimicrobiens et les risques encourus pour la santé humaine et animale.

Gestion durable des paysages et amélioration de la gouvernance

L'objectif de cette composante est d’améliorer la disponibilité et l’accès des pasteurs et agropasteurs aux ressources et espaces pastoraux, et de contribuer à résoudre la problématique de l’alimentation animale dans ces espaces à travers la mise en oeuvre d’infrastructures et d’interventions qui vont

faciliter :

(i) la sécurisation de l’accès aux ressources naturelles et la gestion durable des paysages,

(ii) la gestion concertée durable des infrastructures d’accès à l’eau, et

(iii) la production fourragère, la valorisation des sous-produits agricoles et la production

d’aliment de bétail.

 

Ces trois axes constituent les trois sous-composantes de la composante 2 du projet :

☛ SC 2.1 : Sécurisation de l’accès aux ressources naturelles et gestion durable des paysages

Cette sous composante vise le maintien d’un climat apaisé autour des ressources partagées et la mise en place d’un schéma d’aménagement et de gestion concertée entre les différents groupes d’usagers, notamment les agriculteurs, éleveurs ou agropasteurs qu’ils soient transhumants ou sédentaires d’une part et la mise en place d’une administration locale chargée de la gestion des ressources naturelles exclusivement composée des différents groupes d’usagers locaux et la mise en place d’un espace où les conflits se raréfient ou s’estompent et où les ressources naturelles sont gérées de manière consensuelle par des usagers locaux soucieux de la pérennisation de celles-ci d’autre part.

Dans le cadre de cette sous-composante, les activités suivantes seront réalisées :

- Accompagnement de la mise en oeuvre des chartes pastorales dans les zones d’intérêt pastorales

(ZIP),

- Appuyer la vulgarisation des textes GRN,

- Co-organiser le processus de concertations transfrontalières,

- Aménagements dans les ZIP et axes de transhumance / Subvention à coûts partagés, et

- Appui au suivi pastoral.

☛ SC 2.2 : Gestion durable des infrastructures d’accès à l’eau

Cette sous-composante vise une répartition équitable des points d’eau dans l’ensemble de l’espace pastoral afin de permettre de satisfaire les besoins du cheptel en eau qui sera réalisée par la mise en

œuvre de la Stratégie Nationale d’Hydraulique Pastorale de manière effective afin que l’hydraulique

pastorale se distingue clairement de l’hydraulique villageoise.

 

Dans ce cadre, il est prévu :

- la réalisation/réhabilitation de 65 points d’eau dont 50 puits et 15 forages, notamment ceux

en panne et le renforcement des comités exécutifs en gestion, suivi et maintenance et à

l’affinement des accords sociaux existants.

- l’aménagement de 6 points de retenue d’eau superficielle (Tamourt, Gueltas et Iguinni). Au

terme d’un diagnostic d’identification des plus convoités pour l’abreuvement du bétail sédentaire et transhumant, notamment, ceux situés le long des 4 axes de transhumance situés

dans la zone d’intervention : lutte contre l’ensablement et l’envasement en collaboration avec

la Direction de la Protection de la Nature du MEDD.

- La formation de 70 membres des Comités de Gestion des forages en maintenance et

entretien. Cette formation sera réalisée par l’ONSER à travers un protocole d’accord signé avec

le PRAPS-2. Pour le besoin, un partenariat avec l’ONSER sera noué pour l’appui à la

création/renforcement des comités de gestion et leur formation dans la gestion des

infrastructures et dans les techniques de maintenance et d’entretien. La convention cadre

avec l’ONSER requiert la non-objection de l’IDA. Ces formations seront organisées sur place

avec l’appui de l’ONSER conformément aux orientations de la convention.

 

☛ SC 2.3 : Production fourragère

Cette sous-composante sera réalisée avec l’appui du PRAPS-2 régional, notamment, par la mobilisation d’Expert de haut niveau et maîtrisant parfaitement les techniques de production fourragère en vue de capitaliser l’existant et d’installer certains sites de production fourragère à proximité des mini- laiteries pour mieux prendre en compte les femmes déjà organisées en coopératives, groupement d’Intérêt Economiques, etc.

 

Dans ce cadre, le projet financera les activités suivantes :

- l’élaboration d’une situation de référence en vue de l’évaluation et la cartographie des sites existants de culture fourragère dans la zone pastorale par un Consultant national afin de bien cibler les zones potentiellement aptes à accueillir des sites de production fourragère durable. Les TDR de l’étude

requiert la non-objection de l’IDA.

 

- la réalisation sur les 3 premières années du PRAPS 2 des études de faisabilité et d’impact de mise en place de sites de culture fourragère autour des centres de collecte du lait et des mini laiteries réalisées par PRAPS 1 afin de mesurer la faisabilité et l’impact est de proposer les meilleures modalités de développer des modèles adaptés et durables de production de fourrages verts (par les Agropasteurs dans les zones pastorales. Les TDR de l’étude requiert la non-objection de l’IDA.

 

- l’aménagement et l’équipement de 30 sites de 4 ha de culture fourragère à raison de 5 sites par an dans les bassins de production du lait : les aménagements consisteront à clôturer les sites, installer le système d’irrigation, préparer le sol et le semis et disponibiliser les semences et autres intrants, la fourniture du matériel agricole et des machines nécessaires pour la fauche, la mise en balle et la transformation des fourrages produits dans ces sites. Le processus de passation des marchés seront réalisés par le PRAPS 2 au niveau des zones identifiés en concertation avec le Ministère et le CRD.

 

- la construction des infrastructures de stockage et de transformation des fourrages verts

- le renforcement des capacités des services techniques du ME et des éleveurs pour maitriser les

techniques de transformation, de stockage et de conservation des fourrages avec l’appui d l’ONARDEP.

- la valorisation des sous-produits agricoles et forestiers à travers le renforcement des capacités des

services techniques du ME et des éleveurs pour maitriser les techniques de transformation, de stockage

et de conservation des fourrages. Avec la collaboration de l’Office National de Recherches et de

Développement de l’Élevage (ONARDEP)

Amélioration des chaînes de valeur du bétail

L’objectif de cette composante est d’améliorer les chaînes de valeur du bétail à travers :

(i) l’amélioration de l’accès, des pasteurs et agropasteurs, aux infrastructures de

transformation et de commercialisation des produits de l’élevage (marchés à bétail, aires

d’abattage, centres de collecte de lait, mini-laiteries, etc.) (ii) l’amélioration de la compétitivité des filières animales, et (iii) la valorisation de la filière laitière par l’élaboration de stratégie et la conduite des études techniques.

 

La  composante 3 est structurée autour des trois sous-composantes suivantes :

☛ SC 3.1 : Aménagement et mise en valeur des infrastructures stratégiques pour le commerce régional

L'objectif de la sous-composante est d'améliorer les infrastructures stratégiques de transformation et

de commercialisation des produits de l’élevage au niveau national et régional à travers :

(i) la réhabilitation et l’implantation de nouvelles infrastructures de transformation et de

commercialisation aux normes requises des produits d’élevage (marchés à bétail, abattoir,

aires d’abattage, laiteries, centres collecte, etc.) ;

(ii) l’appui à la gouvernance des infrastructures de transformation et de commercialisation

tels que les marchés à bétail et abattoirs (bonne application des textes, transparence de

la gestion, respect des droits, renforcement de la traçabilité du bétail) ;

(iii) la consolidation des acquis du PRAPS I ;

(iv) le renforcement du dialogue national et transfrontalier entre commerçants, éleveurs,

collectivités et services de l’élevage ; et

(v) le renforcement des systèmes d’information nationaux sur le bétail.

L’atteinte des objectifs de cette sous composante se fera à travers la réalisation d’un ensemble

d'activités permettant d'optimiser les impacts sur les pasteurs et la population rurale d'une façon

générale, suivant les leçons tirées et les acquis du PRAPS I. Les principales activités prévues se

déclinent, notamment, comme suit de manière quantifiée :

➢ Amélioration des infrastructures marchandes :

- Construction de 12 marchés à bétail,

- Construction / Réhabilitation de 4 aires d’abattage améliorées dans les grandes villes,

- Construction / Réhabilitation de 8 aires d’abattage améliorées de petite taille,

- Construction de 3 centres de collecte d’une capacité de 3 tonnes/jours chacun,

- Construction de 3 mini-laiteries de nouvelle génération : en plus de la chaine de pasteurisation

classique, il est proposé de mettre en place un tank de réfrigération de 3 tonnes de capacité.

➢ Appui à la gouvernance des infrastructures d’accès aux marchés

Appui à la gestion des marchés à bétail,

- Appui à la gestion des aires d’abattage améliorées,

- Appui à la gestion des centres de collecte,

- Appui à la gestion des mini-laiteries.

➢ Renforcement des systèmes d’information nationaux sur le bétail (SIM-B)

- Le recrutement d’un opérateur spécialisé pour l'actualisation et l’amélioration de la

méthodologie de SIM,

- La formation du personnel et des nouveaux points focaux pour des nouveaux marchés et des

autres marchés jugés prioritaires sur les nouvelles méthodologies et les outils de collecte des

données améliorées et sur les systèmes de SIM Bétail de deuxième génération. 6 sessions de

formation sont prévues.

- L’achat des équipements complémentaires nécessaires,

- La prise en charge de certains coûts relatifs à l’appui à la DSSIA et aux OSP pour la collecte de

données du SIM ou à tout autre mécanisme de collecte de donnée supplémentaire.

La mise en oeuvre de cette activité passe par les différentes étapes suivantes :

• La pré-identification de l’ensemble des sites éligibles et des opérateurs potentielle pour

l’exploitation.

• L’élaboration des études techniques, y compris l'évaluation environnementale et sociale

et la faisabilité socio-économique, avec l’appui de prestataires spécialisés.

• La sélection finale des sites.

• L’identification et la formalisation du mécanisme de gestion entre les parties prenantes

(Mise en place du comité de gestion, Détermination des procédures de gestion et

d’exploitation, Renforcement des capacités, etc.).

• L’élaboration des DAO avec l’appui d’un ingénieur-conseil.

• La contractualisation, le suivi et le contrôle des travaux avec l’ingénieur-conseil.

• L’appui à l’opérationnalisation et au fonctionnement des réalisations (Marchés, Centres

de collectes, etc.).

 

☛ SC 3.2 : Renforcement des capacités des organisations professionnelles des filières pastorales nationales et régionales (de producteurs pastraux)

L'objectif de cette sous-composante est de renforcer les capacités des organisations

socioprofessionnelles de l’élevage à travers :

(i) la consolidation de la professionnalisation et de la structuration des organisations

professionnelles d’élevage ;

(ii) l’amélioration des capacités techniques des OSP à travers la formation et le

développement de services adaptés aux besoins des membres (amélioration des services

aux membres, amélioration de la fonctionnalité des OSPs à travers la disponibilité de fonds

de roulements appropriés et conséquents) ;

l’appui à l’élaboration d’audits organisationnels (évaluation des OSPs : forces et

faiblesses) ;

(iv) l’appui à la promotion de la transhumance (interne et transfrontalière) apaisée et la

prévention des conflits à travers le dialogue (sécurisation du corridor de passage sur les

axes frontaliers par des accords sociaux et de balisage) ;

(v) l’appui à la mise en conformité des OP avec les normes de l’Organisation pour

l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA); (vi) le renforcement des

capacités des OP pour l’adoption des technologies innovantes (la finance numérique, les

nouvelles technologies d’informations) ;

(vi) le renforcement des capacités des OP pour s’adapter aux exigences créées par la pandémie

de Covid-19 (la nécessité de distanciation sociale, la recherche d’une alternative à la

manipulation physique de cash lors des échanges, la fermeture des frontières) ;

(vii) l’appui à la facilitation du commerce régional du bétail et des produits d’élevage ; et le

renforcement des capacités des services statistiques nationaux de l'élevage et des OP sur

l’utilisation des drones et des données satellitaires pour élaborer et actualiser une

cartographie des zones rurales (pâturage, eaux de surface, concentration et déplacement

des troupeaux).

L’atteinte des objectifs de cette sous composante se fera par la réalisation d’un ensemble d'activités

permettant de contribuer au renforcement des capacités des organisations professionnelles des

filières pastorales nationales, sur la base des expériences et des acquis tirés du PRAPS I.

 

☛ SC 3.3 : Appui au développement d’opérations innovantes de valorisation des filières pastorales (Développement de la chaîne de valeur et financement de sous-projets)

Les activités de cette sous-composante et le détail du mode opératoire depuis la définition du type de

sous projet jusqu'au suivi de l'exécution des travaux sont présentés dans le sous-manuel des sousprojets

(CV) qui fait partie intégrante du MEP du Projet.

Amélioration de l'inclusion sociale et économique, femmes et jeunes

Cette composante vise à améliorer l'inclusion sociale et économique des pasteurs et agro-pasteurs, tout particulièrement les femmes et des jeunes à travers : (i) la formation professionnelle, pour renforcer leurs capacités et faciliter leur insertion dans le secteur productif, (ii) l’insertion sociale, pour leur permettre d’exercer leur droit d’accès aux ressources (foncières, pastorales, etc.) et autres

avantages sociaux, et (iii) le financement de petits projets au sein ou en dehors du pastoralisme, pour

diversifier leurs sources de revenus et les améliorer.

 

Le projet financera en particulier :

 

(i) des programmes de formation et d'enseignement et de formation professionnels (EFTP)

pour les jeunes et les femmes sur des sujets tels que la production, la transformation, la

conservation et l'utilisation stratégique des aliments pour animaux et des fourrages, la

préparation de plans d'affaires, l'élevage respectueux du climat et l'agriculture numérique,

ainsi que sur l'EFTP directement lié à la mise en place de microprojets ;

(ii) de microprojets visant à accroître les sources de revenus, en utilisant des financements

compétitifs (dons) pour financer des investissements générant une valeur ajoutée locale

et des opportunités d'emploi ; ce financement sera effectué parallèlement à l'évaluation

des entreprises communautaires.

 

Le projet financera également :

(i) des services de développement des entreprises (SDE) pour aider les groupes de jeunes et

de femmes à préparer leurs microprojets, et

(ii) des services de sensibilisation et de soutien juridique pour aider les bénéficiaires à acquérir

un statut civil social, par le biais d'ONG spécialisées et de services publics dédiés.

La  composante 4 comprend trois sous composantes :

 

☛ SC 4.1 : Accès à la formation professionnelle et technique

Cette sous composante vise spécifiquement les femmes et les jeunes des ménages pastoraux et

soutiendra le renforcement de leurs capacités en vue d’améliorer leurs revenus.

A travers cette sous-composante, le Projet vise à :

(i) renforcer les capacités des femmes et des jeunes à travers leurs organisations à formuler

des demandes en formation professionnelle et à monter des projets de diversification de

leurs activités professionnelles et de leurs revenus ; et

(ii) renforcer durablement les capacités d’offres de service des structures de formation

professionnelle au bénéfice des femmes et des jeunes.

Cette sous composante comprend deux volets :

Volet 1 - Améliorer l’accès des femmes et des jeunes aux opportunités

Le travail réalisé avec Les centres de formations sous l’égide de l’INAP-FTP dans le cadre du PRAPS I

sera poursuivi dans le cadre du PRAPS-2 pour la pérennisation de ce dispositif innovant susceptible

d’enraciner durablement la formation professionnelle en milieu pastoral.

Le projet financera une étude de cadrage dans les zones qui n’étaient pas encore touchées dans le

PRAPS I, permettant le développement d’approches adaptées aux contextes des groupes vulnérables

parmi les éleveurs pour résoudre leurs besoins en formation et les appuyer à identifier les métiers à

développer au sein de leurs communautés pastorales.

Cette étude permettra d’établir la situation de référence de chacune des zones à cibler et de finaliser

le mode d’opérationnalisation de la sous-composante ainsi que les procédures détaillées de gestion

qui en découleront.

Volet 2 -Promouvoir l’alphabétisation fonctionnelle dans les ménages agro pastoraux

Ce volet vise à assurer une alphabétisation fonctionnelle adaptée au contexte de l’apprenant et

favoriser ses perspectives d’insertion socioéconomiques en vue d’une meilleure rétention des acquis

de l’apprentissage.

Les bénéficiaires de ces activités seront les jeunes et les femmes issues des comités des gestions des

AGR, notamment ceux mis sur pied dans le cadre du PRAPS I et/ou autres infrastructures impliquant

des femmes.

Pour la formation en alphabétisation fonctionnelle, les activités de mise en oeuvre porteront sur :

• Élaboration des programmes et outils didactiques,

• Identification et sélection des bénéficiaires,

• Élaboration du manuel de procédures,

• Sélection des opérateurs

• Alphabétisation/Formation de femmes analphabètes

• Mesures d’incitation à travers la distribution d’équipements collectifs de travail,

• Suivi et évaluation.

Pour la formation qualifiante, le PRAPS-2-MR devra s'appuyer sur des opérateurs clés dans le pays en matière de formation professionnelle et technique et d’opérateurs ayant déjà une bonne expérience de travail avec les communautés rurales dans l’animation et la gestion de projets de lutte contre la pauvreté et des activités proches dans la sphère pastorale.

Ce processus sera mis en oeuvre par les institutions de formation du domaine rural comme (ENFVA

Kaédi, CFPR Boghé) et les centres de formation professionnelle relevant des autres départements

(EETFP, ISET de Rosso...). Tous les opérateurs potentiels pour l’organisation des formations, seront

validés par l’INAP-FTP suivant une délégation dans le cadre d’une convention de partenariat avec l’UCP du PRAPS-2.

Les partenaires /prestataires pourront être des instituts nationaux de formation dans les domaines

ciblés par les métiers identifiés. Dans ce cadre l’INAP-FTP, L’ISET de Rosso et l’ENVEA seront identifiés

selon le besoin spécifique de ladite formation ; l’expérience du PRAPS I pourra être continuée.

☛ SC 4.2 : Amélioration de l'accès aux registres sociaux et d'état civil

Cette sous-composante s’inscrit dans le cadre de la Stratégie Nationale de la croissance accélérée et

de prospérité partagée (SCRAPP), qui a vocation d’articuler l’ensemble des politiques sectorielles mais spécifiquement en lien avec la Stratégie Nationale de Protection Sociale (SNPS).

 

Cette sous composante comprend trois volets : 

Volet 1. Amélioration de l’accès des pasteurs et agropasteurs à leurs droits fondamentaux

Ce volet visera à former, sensibiliser les organisations pastorales féminines, mixtes et les ménages des

pasteurs sur les thématiques porteuses de changement à travers des espaces de discussion et

d’interaction dans la zone d’intervention du projet et les accompagner aussi en vue de faciliter leur

obtention d'un statut civil. Le projet prendra toutes les dispositions pour que les bénéficiaires du

projet soient informés de leurs droits fondamentaux et des mécanismes de recours dont ils peuvent

se prévaloir.

 

Les opérateurs spécialisés seront recrutés par le projet et se chargeront de travailler avec les

organisations pastorales à la base (GNAP, Collectif des femmes National des femmes du RBM et autres)

sur l’élaboration des contenues et des argumentaires pour la sensibilisation et les formations destinées

aux bénéficiaires.

A ce niveau, en plus du recrutement des opérateurs spécialisés, le projet pourrait signer des

conventions cadres (relais communautaires membres des organisations pastorales) avec les

organisations pastorales pour accompagner dans tout le processus (préparation, mise en oeuvre et

suivi évaluation) afin d’avoir des personnes ressources à la base pour pérenniser les acquis du projet

dans ce domaine.

Ils auront la charge de faire connaître, diffuser les lois et les informations relatives aux différentes

thématiques dans des espaces de discussion et dans un format qui sera définis avec les bénéficiaires.

 

Dans ce volet, le projet financera :

- La formation des relais communautaires en cinq (5) sessions de formations,

- L’élaboration des contenus pédagogiques adoptées adaptés et l’organisation de vingt (20)

campagnes de sensibilisation

- L’accompagnement de 500 ménages et la prise en charge de ses membres pour l’acquisition

d’un statut civil.

Il est aussi prévu de réaliser une étude de base qui permettra de donner des chiffres sur la situation

actuelle des populations pastorales au regard de l’enregistrement civil.

Pour le besoin, PRAPS 2 contractualisera avec le registre social et l’Agence nationale d’état civil pour

l’enrôlement de 3000 personnes.

Le partenariat avec la Direction du Registre social de la Délégation Taazour devra couvrir l’identification des ménages les plus pauvres et les plus exposés en cas de situation d’urgence ou de crise pastorale en vue de permettre au PRAPS 2 de mieux connaitre les bénéficiaires prioritaires et orienter son intervention sur la base d’un ciblage spatial et socioéconomique efficace.

 

Le partenariat avec l’agence d’état civil portera sur la facilitation et l’enrôlement des ménages non

enrôlés. Dans ce cadre des opérateurs spécialistes en animation communautaire seront recrutés pour sensibiliser les ménages sur l’importance de l’enrôlement, fournir les informations sur les modalités d’enrôlement, orienter les personnes à enrôler vers les centres d’état civil et les accompagner tout au long du processus d’enregistrement. Les opérateurs devront disposer des listes nominatives des ménages et personnes non enrôlés fournies par le Registre social dans chaque localité.

 

Volet 2. Facilitation de l’accès aux services sociaux de base des femmes et des jeunes pasteurs et agropasteurs (éducation, santé, eau, etc.).

Le Projet financera une étude de base pour identifier les activités concrètes qui pourraient être menées dans le cadre de la santé et de l’éducation et qui sera assorti d’un plan d’action pluriannuel qui requiert la non-objection de l’IDA après validation par le Comité de Pilotage du Projet.

 

Volet 3. Contribution au renforcement de la participation des femmes, des jeunes et d’autres couches vulnérables dans le secteur de l’élevage

Le renforcement de la participation des femmes et des jeunes dans les différentes filières de l’élevage en perspective de l’autonomisation et renforcement de leurs rôles de prévention et gestion des crises et conflits pastoraux pourra être effectué à travers des actions ciblées de :

- Promotion de l’accès aux ressources animales et à leur contrôle,

- Promotion de la participation des femmes et des jeunes à la gestion des infrastructures collectives et aux ressources naturelles,

- Promotion de l’utilisation de l’énergie solaire et des technologies de l’information dans les

activités développées par les femmes et les jeunes dans le cadre des filières lait et aviculture

- Formation et information des femmes et des jeunes pasteurs sur les opportunités et les modes

d’exploitation des AGR dans le cadre des filières de l’élevage, et

- Renforcement de la participation des femmes dans les instances de prise de décision dans les

communautés rurales en générale et des pasteurs en particulier

Le projet pourra s’appuyer sur un partenaire technique (ONG,) qui travaillera directement avec les

cibles et identifiera les meilleures pratiques pour arriver aux résultats escomptés.

 

 

☛ SC 4.3 Activités génératrices de revenu

Les activités de cette sous-composante et le détail du mode opératoire depuis la définition du type de sous projet jusqu'au suivi de l'exécution des travaux sont présentés dans le sous-manuel des sous projets (AGR) qui fait partie intégrante du MEP du Projet.

Coordination du projet, renforcement institutionnel, et prévention et réponse aux crises

L’objectif de cette composante est :

(i) d’assurer le pilotage et la coordination des activités du PRAPS-2-MR ;

(ii) d’appuyer le Ministère et les partenaires dans la mise en oeuvre des activités prévues dans

le PRAPS2-MR ; et

(iii) de renforcer la prise en compte du pastoralisme dans le dispositif de gestion des crises et

d’avoir un dispositif de réponse aux situations de crise.

Cette composante transversale inclut les dispositions prévues pour la gestion du projet en matière de

coordination du projet, de gestion fiduciaire, de suivi-évaluation, de renforcement des capacités, de

plaidoyer et de communication et aussi l’appui institutionnel ainsi que la prévention et la réponse aux

urgences.

La composante est subdivisée en trois sous composantes :

(i) la coordination du projet ;

(ii) le renforcement institutionnel, et (iii) l’intervention d'urgence.

 

 SC 5.1. Coordination du projet

L’Unité de Coordination du PRAPS-2 est responsable de la mise en oeuvre de la Composante.

Cette sous-composante est consacrée a tous les aspects liés à la gestion globale du projet, y compris

les aspects fiduciaires, les sauvegardes, le suivi et l’évaluation (S&E), le genre  et la communication. Elle permettra d’assurer le pilotage et la coordination des activités dans le respect des dispositions prévues dans l’Accord de Financement.

 

Mesures de Sauvegardes Environnementales et Sociales

L’objectif de ce volet est la mise en oeuvre des actions prévues dans le Cadre de Gestion

Environnementale et Sociale (CGES), du Cadre de Politique de Réinstallation de la Population (CPRP)

et du Plan d’Engagement Environnemental et Social (PEES) en vue d’identifier les impacts négatifs

induits par les infrastructures prévues qui seront mises en oeuvre par le Projet et de proposer des

actions palliatives pour les atténuer durablement conformément aux politiques et cadres

réglementaires en vigueur à l’échelle nationale.

Dans ce cadre des consultants seront recrutés au début du projet pour mener des études spécifiques

relatives à l’évaluation des risques de violence sexiste (Plan d’Action GBV), les procédures de gestion

du travail (PGT), les plans de gestion Environnemental et Social et le plan d’action de réinstallation. Le volet prévoit aussi la conduite de sessions de renforcement de capacités des bénéficiaires, des cadres du projet et partenaires notamment sur les mesures de sauvegarde environnementales et sociales et le mécanisme de gestion des plaintes

 

Le Projet s’est doté d’un plan d’engagement environnemental et social (PEES) qui devra sous-tendre

la mise en oeuvre de toutes les activités prévues.

Le Projet dans le cadre de sa mise en oeuvre devra se conformer aux dispositions de tous les documents environnementaux et sociaux visés dans le PEES, à savoir :

- le Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (CGES) comprenant un Plan de l’exploitation

et abus sexuel (EAS), harcèlement sexuel (HS) en annexe, le Plan de Gestion des Pestes et des

Produits Dangereux (PGPPD),

- le Cadre de Politique de Réinstallation des Populations (CPRP),

- le Plan de Mobilisation des Parties Prenantes (PMPP),

- les Procédures de Gestion de la Main d’oeuvre (PGMO),

- les autres documents qui seront élaborés au besoin au cours de la mise en oeuvre du Projet ;

il s’agit entre autres, des Études d’Impact Environnemental et Social (EIES) assorties de Plan

de Gestion Environnementale et Sociale (PGES), des Plans d’Action de Réinstallation (PAR) ou

plans d’amélioration des moyens de subsistance et du Mécanisme de Gestion des Plaintes

(MGP), ainsi que les calendriers indiqués dans ces documents.

Le Projet est chargé de faire respecter toutes les exigences du PEES, même lorsque la mise en oeuvre

de certaines mesures et actions relève du Gouvernement ou de autre unité ou organisme public.

La mise en oeuvre des mesures et actions définies dans le PEES fera l’objet d’un suivi par le Projet et

qui communiquera pour le besoin des rapports périodiques à l’IDA.

 

 

 

Suivi & Evaluation :

Le système de suivi évaluation du PRAPS-2 constituera un outil de planification et de gestion du projet utilisant le logiciel Tom-monitoring dans le but d’harmoniser avec les autres pays de la sous-région. Il sera procédé dans ce cadre au recrutement d’un consultant individuel pour la mise à jour du manuel de suivi-évaluation et éventuellement l’acquisition d’outil pour assurer le suivi-évaluation des activités.

Les processus de suivi-évaluation du Projet seront définis dans le sous-manuel spécifique « suiviévaluation» qui fait partie intégrante d MEP.

 

  • Genre

Le projet prendra en compte la dimension genre dans sa mise en oeuvre compte tenu de l’importance du genre en milieu pastoral. La dimension genre sera transversale dans les interventions, les ressources humaines, les bénéficiaires et les résultats du PRAPS-2.

Une étude intitulée « Audit genre » sera commanditée afin de permettre au PRAPS-2 de soutenir

l’engagement du ME en faveur de l’égalité entre hommes et femmes en examinant dans quelle mesure l’égalité y est institutionnelle. Cet audit va contribuer à identifier les bonnes pratiques au niveau technique du travail et fera ressortir les moyens les plus efficaces et les plus performants pour intégrer la dimension genre dans le département.

A cet effet, le PRAPS-2 aura un accompagnement dans la prise en oeuvre des recommandations de

cette étude aussi bien au niveau des pays que régional. L’Expert genre et VBG qui sera recruté au sein de l’URC aura en charge de mettre en oeuvre toute la stratégie régionale genre du PRAPS-2 en lien étroit avec les responsables genre des UCP et en évaluer ses résultats et impacts.

 

Communication :

La Communication est un volet essentiel dans le cadre d’un projet régional avec plusieurs pays incluant plusieurs partenaires. Sur la base de la stratégie de communication globale qui sera élaboré en première année, un plan de communication du PRAPS-2-MR sera décliné qui conduira à des activités de communication de niveau interne, externe et de proximité. Les aspects de communication seront menés en étroite collaboration avec le niveau régional.

 

Les activités prévues concerneront l’acquisition de matériels de visibilité et communication, l’organisation de sessions de formations et l’organisation de voyage de presse sur le terrain. Les

activités routinières seront menées à travers des bulletins, des newsletters, des émissions sur les radios communautaires, la production de films thématiques, l’émission de brochures d’information à des fins de communication avec les bénéficiaires, les partenaires et les bailleurs, la redynamisation et

l’animation du site Web du projet crée au cours du PRAPS I

 

☛ SC 5.2. Renforcement institutionnel

Cette sous composante prend en compte les besoins transversaux critiques identifiés en matière de

renforcement institutionnel.

Dans ce cadre, le Projet prendra en charge les activités ci-après présentées.

Renforcement de capacités :

Le renforcement des capacités des acteurs impliqués dans le PRAPS-2-MR se fera à travers des

formations dans des domaines clé identifiés à travers l’élaboration d’un plan de formation qui sera fait

en début du Projet qui inclura les cadres de l’UCP, des coordinations régionales, de points focaux au

niveau des directions techniques du ME et des partenaires d’autres ministères concernés.

Les équipements (ordinateurs et logiciels) au profit de ces directions techniques du ME et des

partenaires de mise en oeuvre impliquées dans sa mise en oeuvre seront acquis dans le cadre du projet.

Appui aux activités du Système d’Alerte Précoce (SAP) :

Il sera procédé dans ce cadre à la redynamisation et au renforcement de la collaboration entre le CSA

et le Ministère de l’Elevage (UCP-OSA), à travers la contribution au financement de certaines activités

routinières telles que la prise en charge des réunions et missions des GTS (groupe technique spécialisé)

et GTE (groupes technique élevage) pour la collecte des données en collaboration avec la DSSIA/ME,

la conduite des enquêtes sur les zones à risque (enquête ZAR), l’organisation des réunions périodiques

du cadre harmonisé pour l’analyse et la publication des données relatives aux indicateurs pastoraux et

éventuellement, le recrutement de consultants ponctuels pour des études thématiques et d’appuis à

l’OSA.

Information et gestion des connaissances :

Il sera procédé à la conduite des études permettant notamment d’obtenir des données sur les pasteurs

et agro-pasteurs, notamment la réalisation d’un recensement de l’élevage et des éleveurs en

Mauritanie, compiler les données via la création d’une base de données nationale qui serviront

également à alimenter une base de données de niveau régional que le CILSS, etc.

Il sera aussi procédé à :

• L’organisation annuelle des ateliers bilans aux niveaux national et local qui permettront le

partage des connaissances, des contraintes, des approches de solutions et des technologies à adopter.

• L’organisation des réunions de plateformes et des cadres régionaux qui vont être installés et

servir de cadre de concertation aux différents acteurs des filières.

• La réalisation des études thématiques par des consultants afin d’analyser en détail des

thématiques ou problématiques dégagées par les acteurs durant les concertations ou par les

interventions sur le terrain et qui sont jugés utiles pour le développement des filières.

• La production et la diffusion de supports écrits (publication régulière d’un bulletin

d’information du projet) et audio-visuels à travers les radios/télévisions locales, régionales et

nationales.

Appui institutionnel à la Cellule Sectorielle Genre du Ministère de l’élevage

Il s’agit de renforcement institutionnel du ME en matière de prise en compte de l’approche Genre à

travers :

La réalisation d’un audit Genre qui va permettre de soutenir l’engagement du ME en faveur de l’égalité

entre hommes et femmes.

Un bureau d’étude sera recruté dans la sous-région pour mener cet audit et élaborer de manière

participative un plan d’institutionnalisation de l’approche genre.

 

☛ SC 5.3. Intervention d'urgence

Face à des catastrophes naturelles (telles que des sécheresses extrêmes, des inondations ou des

épizooties (épidémies de maladies animales) et des pandémies telles que COVID19) ou d'origine

humaine (telles que les violences et le déplacement de personnes et d'animaux en raison de

l'insécurité ou l'afflux de réfugiés avec leurs animaux), le gouvernement peut demander à la Banque

mondiale de déclencher le volet "Intervention d'urgence et redressement" (CERC) afin de réaffecter

des fonds du projet pour soutenir l'atténuation, la réponse, le redressement et la reconstruction.

Cette sous-composante tirerait des ressources de fonds non alloués et/ou permettrait au pays de

demander à la Banque mondiale de réaffecter le financement de la Sous composante 1.2 : Appui à la

surveillance et au contrôle harmonisé des maladies prioritaires.

Les modalités de mise en oeuvre de cette composante seront définies dans le cadre d’un manuel CERC

à réaliser par l’UCP avec l’appui d’un consultant national.

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